La Principauté d’Andorre a signé huit accords pour éviter la double imposition (y compris avec l’Espagne, la France et le Portugal), ainsi que plus de vingt accords d’échange d’informations fiscales. Andorre a également signé des accords relatifs aux échanges fiscaux et à la transparence avec l’OCDE et le Conseil de l’Europe. La Principauté a également fait l’objet d’évaluations de la part de ces organismes et les a passées dans la catégorie «pays conforme». En matière de lutte contre le blanchiment d’argent, Andorre applique les recommandations du Groupe d’action financière internationale: lors de la dernière évaluation, il en ressort qu’elle a respecté 37 des 40 recommandations. La Principauté d’Andorre est également régulièrement évaluée par le Moneyval du Conseil de l’Europe. Le cadre budgétaire d’Andorre a également été consolidé au cours de cette décennie. L’infraction fiscale a été classée selon les normes les plus exigeantes et le pays peut garantir un cadre fiscal complet et pleinement approuvé au niveau international.
Nous avons, il est vrai, une compétitivité fiscale attractive pour les résidents des pays voisins. Mais être compétitif ne signifie pas être non transparent ou non homologable. Chacun est libre de résider où bon lui semble, à condition de respecter ses obligations fiscales. Il ne faut pas oublier qu’Andorre détermine la résidence fiscale exactement selon les conditions recommandées par l’OCDE.
La Principauté d’Andorre n’est pas un paradis fiscal. C’est un Etat avec une fiscalité privilégiée.
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